Père Benoît, pourquoi sommes-nous réunis ce soir ?
La nuit où il fut livré, un jeudi soir, Jésus dit à ses apôtres :
"J'ai beaucoup souhaité prendre ce repas avec vous."
Ce devait être un repas important !
C'était le repas de la pâque. Rappelle-toi : le peuple choisi par Dieu était en esclavage en Egypte.
Moïse, inspiré par Dieu les libéra. Le soir de leur depart ils partagèrent un agneau. Ce fut la première Pâques.
Tous les ans, le peuple juif fait mémoire de cette première Pâque.
Nous, les chrétiens, nous faisons mémoire du dernier repas de Jésus avec ses disciples.
La première lecture raconte la sortie d'Egypte et le dernier repas des hébreux.
Pourquoi un agneau rôti, sans défaut ?
Dans ce pays, c'était la coutume d'en offrir un agneau en sacrifice à Dieu, comme une prière.
On le choississait sans défaut parce qu'on offre à Dieu ce qu'il y a de meilleur.
Pourquoi devaient-ils marquer les maisons avec du sang ?
Le sang est signe de vie. Les maisons marquées avec le sang de l'agneau
étaient reconnues par Dieu et ses habitants étaient sauvés.
Et pourquoi des pains sans levure ?
Ils étaient pressés de quitter le pays. Ils n'avaient pas le temps d'attendre que la pâte lève.
Aujourd'hui encore les juifs font mémoire de cette libération.
Aujourd'hui encore, Dieu libère son peuple.
Paul, dans sa lettre aux Corinthiens, raconte le dernier repas avec Jésus.
Ce sont ces paroles que vous dîtes à la messe !
Exactement. As-tu bien remarqué :
sur le pain Jésus prononce des paroles
et fait quatre gestes.
Il prend le pain, il le bénit, il le rompt et il le partage entre tous.